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Du bon usage de la douceur en politique dans l'oeuvre de Tacite
Barnes and Noble
Du bon usage de la douceur en politique dans l'oeuvre de Tacite
Current price: $62.00
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English summary: This book by Yasmina Benferhat takes the form of an in-depth survey of the notion of kindness in the corpus of Tacitus' writings, including both his opuscules and his major historical works. This exploration of kindness in the works of Tacitus (AD 55-120) is presented in four successive components. The first concerns what might be called "false kindness," an issue which somehow needs to be confronted. These are examples of excessive indulgence, whether towards oneself or towards others. Such kindness is nothing but permissiveness and weakness. The second component deals with a form of kindness which already demands a certain amount of resolve, if not an effort of self-control made on one's own behalf or that of others. This part covers the aspects of kindness associated with the desire to make human relations more agreeable, from polite small-talk to benevolence and compassion. At this stage, however, the role of individual will remains limited. It is less restricted in the third part of the book, which considers how one might react when confronting a fault or an offence: clemency - this virtue to which, several centuries earlier, Seneca had devoted his treatise - may be defined as the capacity to forgive. Such clementia still falls within the realm of behaviour. It is only in the fourth and last part of this book that the highest and most internal form of kindness is explored - that of the individual who strives to control and calm anger - his own, or that of others. French description:Qu'ils me haissent, pourvu qu'ils me craignent!": est-ce la le seul heritage que les Romains nous aient laisse en matiere de gouvernance? Un dirigeant ne peut-il donc s'imposer que par la crainte et la terreur, en laissant libre cours a la cruaute? L'uvre de Tacite, ce grand historien de l'Empire, invite a penser qu'au contraire les Romains ont accorde une grande place a la douleur en politique, considerant qu'elle pouvait etre utile en bien des circonstances: le dialogue permanent entre cet auteur et ceux qui l'ont precede, Ciceron en particulier, revele meme une continuite de la Republique au Principat. Mais par douceur faut-il n'entendre que la clemence, ce pardon du vainqueur aux vaincus? Tant s'en faut: la courtoisie, la bienveillance, la generosite, la compassion, la gentillesse, la capacite de faire grace, la temperance enfin sont autant d'aspects reconnus de la douceur en politique, de Ciceron a Tacite. Et qu'en est-il du gout de la dolce vita, de la complaisance vis-a-vis de soi-meme comme vis-a-vis des autres, travers qui sont bien presents dans l'uvre taciteenne? Cette etude se propose d'apprehender les differentes facettes de la douceur en politique chez Tacite et ses predecesseurs, afin de mieux cerner son interet aux yeux des Romains: dans une cite marquee par le meurtre originel de Remus puis par la violence des guerres civiles, la douceur, celle du moins qui est le fruit de la maitrise de soi, semble bien avoir ete la meilleure arme de tous ceux qui avaient a exercer une autorite, a l'armee comme a la ville, et qu'ils aient ete Princes, generaux, ou grands commis de l'Etat.