L'histoire du travail en Occident c'est la tradition du labeur, quelquefois mariée à la reconnaissance du bel ouvrage; mais surtout une tragédie depuis la montée de l'ère industrielle. Jamais civilisation n'a autant dégradé le travail humain que la nôtre. Trimer comme un malheureux devant une machine pour suivre sa cadence et n'avoir d'idée du travail que dans le salaire qu'il rapporte, c'est dégradant. Avons-nous été perverti par l'économisme? L'auteur propose ici quelque pistes de réflexion qui conduisent droit à l'idée du revenu de base. Il faut rendre au travail sa dimension vivante et sa dimension humaine, séparer salaire et revenu. Puisque l'exécution des taches répétitives est continuellement absorbée par la technique, il va être possible de rendre au travail sa dimension créative. Bref de retrouver un certain goût pour l'artisanat et les belles choses.Ce volume des nouvelles leçons de philosophie et consacré au travail, son inscription dans l'économie, sa portée spirituelle et vivante. Ce volume fait constamment appel aux autres textes de la même collection, mais il est tout à fait lisible à part. Il propose des éléments de cultures élémentaires sur le travail et une réflexion originale sur un thème devenu très émotionnel par les temps actuels.Sommaire: Introduction1. Échange et système économique 2. Le sens du travail3. Travail et loisir4. Travail manuel et travail intellectuel5. Recherches sur le revenu de base6. Sur la valeur travail7. Travail et spiritualité ConclusionAppendices: textes additionnels et bibliographie