Pourquoi voyager quand on n'y est pas forcé ? C'est qu'il ne s'agit pas tant de voyager que de partir: quel est celui de nous qui n'a pas quelque douleur à distraire ou quelque joug à secouer ? George Sand.Dans la continuité d'esprit des deux premiers volumes de Brèves d'auteurs, voici quelques textes glanés çà et là au fur et à mesure de mes lectures, telle la jolie lapalissade ci-dessous, trouvée dans un journal du dix-neuvième: Quand la borne est franchie, il n'y a plus de limites. Alors, avec Gautier, Dumas, Sand, Hugo, Musset, Lamartine et tant d'autres belles plumes, vivons des départs déchirants, joyeux ou mélancoliques. Humons les embruns du large et remplissons nos poumons de la fumée noire des locomotives. L'aventure sera au bout de la page et le voyage inattendu.