FONDEMENT DE LA CONSCIENCE ET CONDITIONNEMENT PATHOGÈNE Contrairement aux évènements qui ne peuvent jamais être revécus, un souvenir peut être remémoré à l'aide d'une perception sensorielle, comme lorsque l'on entend un air de musique qui nous rappelle un souvenir. Mais quel est le seul moyen d'accéder à nos souvenirs et à nos représentations sensorielles mémorisées, sans faire appel à nos organes sensoriels et donc en dehors de toute perception sensorielle? Si nous répondons à cette question nous aurons fait un simple constat; mais si nous parvenons à comprendre pourquoi cette information mémorisée est, quant à elle et contrairement au souvenir, en permanence et directement accessible, nous aurons vérifié l'hypothèse du Professeur Axel Cleeremans en faisant la découverte qui du point de vue du traitement de l'information différencie l'être humain de toutes les autres formes de vie. Et accessoirement nous saurons pourquoi, contrairement à notre pensée consciente, notre réflexion inconsciente peut traiter un souvenir resté inconscient, antérieur à l'âge de plus ou moins 4 ans, au cours d'un rêve qui pourra éventuellement être remémoré en toute conscience. Ce qui invalidera irrévocablement l'hypothèse d'une mémoire infantile détruite, formulée par les Professeurs Paul Frankland et Sheena Josselyn au Congrès Annuel de l'Association Canadienne des Neurosciences CAN-ACN 2013. À ce jour la Science ignore encore quel est le mécanisme neuronal qui, libéré de toute perception sensorielle, permet à la seule espèce humaine de s'extraire par la pensée du monde naturel, pour l'observer, l'imaginer, et le modifier au point de se mettre en péril en sombrant dans le trouble permanent du comportement. L'objet de ce Livre III est de dévoiler: d'une part les corrélats neuronaux inconscients et les quatre fonctions principales de la pensée dite consciente - dont la démonstration théorique peut être vérifiée par les tests réalisés par les Professeurs Sperry et Gazzaniga -; et d'autre part le principe général inconscient et pathogène qui génère tous les troubles permanents du comportement; permettant de démontrer que l'éducation au bien moral culturel relève d'un conditionnement pathogène qui commence par l'apprentissage du mensonge - invalidant l'hypothèse des Professeurs David Premack et Marc Hauser de l'existence d'un module ou d'un organe moral propre à l'espèce humaine - et d'invalider la théorie psychanalytique de Sigmund Freud en démontrant l'hypothèse de Pierre Janet.