De tous les secteurs de l'économie, l'agriculture est le plus sensible à la pénurie d'eau, puisqu'elle emploie environ 70 % des prélèvements mondiaux d'eau douce, ce qui en fait le secteur qui offre le plus de possibilités ou d'options d'ajustement (UN-Water, 2012). L'évaluation de l'empreinte hydrique apporte une nouvelle perspective, dans laquelle les besoins totaux en eau sont quantifiés et localisés géographiquement (Aldaya et al., 2011). Le concept d'empreinte hydrique a été introduit par analogie avec l'empreinte écologique, indiquant l'utilisation de l'eau plutôt que l'utilisation des terres. L'empreinte hydrique est un indicateur de l'utilisation de l'eau qui montre à la fois l'utilisation directe et indirecte de l'eau. Elle est définie comme le volume total d'eau douce utilisé pour produire un bien ou un produit donné. L'empreinte hydrique est un indicateur géographiquement explicite qui indique non seulement les volumes d'utilisation et de pollution de l'eau, mais aussi les lieux.